par Nick Dauw

Le renouvellement du même ou la dialectique de Hegel

"Dans cette cascade, le spectateur voit éternellement la même image, et simultanément il voit que ce n’est jamais la même."
Hegel, Journal d’un voyage dans les Alpes bernoises, 27 juillet 1796.

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    L’on connaît la distinction fondamentale entre la conception immuable parménidéenne de l’être et du penser se résolvant en une seule et même unité, d’une part et le devenir incessant des choses de la pensée héraclitéenne, d’autre part. Ces deux voies présocratiques ne se rejoignent pas et prennent, bien au contraire, d’autres formes d’interprétations selon la réappropriation de tel ou tel philosophe suivant le fil de l’histoire de la philosophie. Régies selon différents chemins, ces nombreuses lectures ne manquent jamais de souffle lorsqu’il s’agit de s’opposer continuellement les unes aux autres. Ce combat constant des pensées paraît cependant être surmonté au sein du système philosophique de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831). Le souci hégélien est de se défaire de cette représentation triviale d’une histoire de la philosophie ainsi figée dans les mentalités : un château de cartes qui s’effondrerait après chaque nouvelle interprétation philosophique prenant le pas sur l’interprétation précédente, brisant les murs fragiles de celle-ci, et qui achève de réduire en cendres le fondement des philosophies anciennes. Chez Hegel, la philosophie se donne à entendre comme continuité processuelle : chaque moment historique de la philosophie est conçu comme un passage obligé pour ne former qu’un seul et même Tout. En ce sens, il est difficile de nier que le système hégélien parvient alors à réconcilier Parménide et Héraclite – que l’on tient traditionnellement comme radicalement opposés. Pourtant, le souci réconciliateur de Hegel se manifeste par un véritable effort dialectique qui semble reposer sur un paradoxe : un renouvellement permanent du même. Afin de mettre en lumière ce paradoxe apparent et éclairer la notion centrale de « dialectique », il est avant tout nécessaire de mettre en évidence la pensée hégélienne et expliciter son projet.

    La pensée hégélienne et son projet

    Pour expliquer au mieux ce qu’il faut comprendre par la « dialectique hégélienne », il n’est pas inutile de se s’appuyer sur la structure du système établit par le philosophe dans son Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé[1]. On peut d’abord préciser que l’horizon philosophique de Hegel vise une conception totalisante se traduisant par un système logique qui se déploie et s’auto-déploie dans un processus de réalisation par des moments de plus en plus complexes. En surface, il est possible de décrire la dialectique hégélienne par le fait qu’un terme engendre son contraire pour enfin produire un nouveau terme différent des deux termes précédents bien qu’il en soit issu. Pour démontrer cela, Hegel met en place un système encyclopédico-philosophique dans lequel « la science se décompose dans les trois parties que sont : 1° La Logique, la science de l’Idée en et pour soi ; 2° La Philosophie de la Nature, en tant qu’elle est la science de l’Idée en son être-autre ; 3° La Philosophie de l’Esprit, en tant que l’Idée qui, de son être-autre, fait retour en soi-même »[2]. « La Science de la Logique » se décompose, après le « Concept préliminaire », en trois parties : La Théorie de l’Être, laquelle contient trois éléments de passages que sont la Qualité, la Quantité et la Mesure ; La Théorie de l’Essence, laquelle contient trois éléments de passages que sont l’essence comme fondement de l’existence, l’apparition et l’effectivité ; La Théorie du Concept, laquelle contient trois éléments de passages que sont le concept subjectif, l’objet et l’Idée[3]. On peut se demander quel but Hegel assigne à son système. Plus particulièrement, quel but assigne-t-il à sa « Science de la Logique » ?

    Pour tenter de comprendre l’enjeu du projet hégélien, il faut d’abord remonter à Emmanuel Kant (1724-1804). Dans sa préface de la seconde édition de la Critique de la raison pure datée de 1782, Kant affirme que la logique est une science achevée – et cela depuis l’Organon d’Aristote – en ce sens qu’elle a toujours su rester stable en suivant le chemin d’une élaboration scientifique indubitable dès son fondement : « Que la Logique ait suivi ce chemin déjà depuis les temps les plus anciens, le fait que, depuis Aristote, elle n’a été obligée de faire aucun pas en arrière, suffit à le montrer. […] Ce qu’il faut encore admirer en elle, c’est que, jusqu’à présent, elle n’a pu faire, non plus, aucun pas en avant et que, par conséquent, selon toute apparence, elle semble close et achevée »[4]. La logique, selon Kant – et selon la tradition classique –, est un ensemble des règles formelles par lesquelles la pensée peut se formuler clairement. Autrement dit, cette proposition présuppose que seule la logique formelle existe. Or, c’est précisément ce que Hegel conteste. Si la logique formelle limite notre faculté de connaissance par des constructions formalisées, et qu’en ce sens, la logique aristotélicienne n’est jamais qu’un outil au service de la pensée, alors il convient de surmonter cette impasse. En effet, si l’on ne conçoit la logique qu’à partir de cette impasse, cela présuppose un dualisme entre la méthode et le contenu de la logique. La logique comme méthode ; c’est-à-dire vide de tout contenu de pensée. Ainsi, la logique ne nous apprend rien d’autre que l’art de bien conduire son raisonnement. Si la logique formelle présuppose donc un dualisme entre sa méthode et son contenu, la métaphysique repose également sur de multiples dualismes pour Hegel tels que vérité/certitude ; pensée/langage ; sujet/objet. Ces oppositions fixistes sont à éviter pour Hegel ; ils sont les maux des mésententes qui ne font qu’éloigner la vérité et la pensée libre du philosophe : « Si les déterminations-de-pensée sont entachées d’une opposition fixe, c’est-à-dire sont seulement de nature finie, elles sont inadéquates à la vérité, qui est absolument en et pour soi, la vérité ne peut entrer dans la pensée »[5]. Si l’exercice du penser reste isolé au sein de ces oppositions fixistes, alors celui-ci effectue à l’évidence, sans forcément s’en rendre compte, une « rechute dans l’entendement métaphysique, dans son "ou bien – ou bien", par là, en réalité, dans le Rapport, même de la médiation extérieure, qui repose sur le fait de tenir fixement au fini, c’est-à-dire à des déterminations unilatérales au-delà desquelles cette manière de voir s’imagine faussement s’être placée »[6]. En somme, il s’agit pour Hegel de résoudre l’ensemble de ces dualismes qui, selon lui, restent sans pertinence et exempts de vérité. Le ou bien/ou bien de Kierkegaard s’exprime donc radicalement comme l’antithèse philosophique contre Hegel[7]. En tous les cas, on observe que « La Science de la Logique » est un effort constant de réappropriation de la tradition métaphysique ; effort dévoué à démêler les dualismes présupposés par la logique traditionnelle. Cette manière impressionnante de concevoir les choses se traduit par une réécriture non dualiste – et donc moniste – d’une pensée qui entraîne, puis s’entraîne au sein d’un processus en perpétuel mouvement. C’est pourquoi l’objet de la logique est la pensée dans son substrat le plus abstrait, l’Idée pure, pour Hegel : « La Logique est la science de l’Idée pure, c’est-à-dire de l’Idée dans l’élément abstrait de la pensée »[8].

    Refondation scientifique de la métaphysique s’efforçant de surmonter les apories kantiennes – et cela jusque dans son âpreté la plus pure –, « La Science de la Logique » tente d’accorder à nouveau la place à la philosophie spéculative, laquelle permet d’accéder à la connaissance de l’âme, du monde et de Dieu[9]. Pour se déprendre de toute pensée dualiste, il est nécessaire de poser des déterminations. Et s’il faut poser des déterminations, il faut commencer avec « une détermination aussi pauvre que l’être, […] qui est la plus pauvre de toutes, la plus abstraite »[10]. Or, pourquoi Hegel qualifie-t-il l’être, en tant qu’il est pur, tel que le degré zéro de toute détermination ? Pour éclairer cette question difficile, il faut se tourner à nouveau vers Kant et sa Critique de la raison pure. En effet, dans « L’analytique des concepts », Kant dresse la célèbre table des catégories de 

    1. La Quantité
    2. La Qualité
    3. La Relation
    4. La Modalité.[11]

    Sous l’effet de cet agencement, chaque modalité regroupe une subdivision résultant sur des catégories – il y en aura douze au total –, lesquelles permettent alors de déployer la logique de notre entendement. Ce qui importe ici est moins l’effet de la subdivision des catégories que l’ordre dans lequel Kant a structuré sa table des catégories. En effet, Hegel inverse la hiérarchie des deux premiers groupes de catégories de la Qualité et de la Quantité en attribuant ainsi la première place à la Qualité et en attribuant une place secondaire à la Quantité. Nous obtenons donc ceci :

               Kant                     Hegel

    1. La Quantité          La Qualité
    2. La Qualité             La Quantité

    Ce nouvel agencement change la donne et signifie donc pour Hegel qu’il est impératif de commencer sa démarche processuelle, non par une démarche quantitative, mais par une démarche qualitative. Or, cela indique évidemment de devoir s’atteler à une analyse approfondie de ce qu’il y a de plus indéterminé dans la sphère du qualitatif : c’est-à-dire l’être. L’être est la qualité la plus simple, car la plus indéterminée de toutes. Mais c’est aussi la qualité la plus difficile à penser, car elle est la plus abstraite de toutes. Ainsi, la qualité de l’être est aux yeux de Hegel la détermination la plus pauvre, la moins riche, puisque « de l’être pur, qui n’est rien, comme du rien, qui n’est pas, il n’est spéculativement rien à dire, ou si peu »[12]. C’est également la raison pour laquelle « La Science de la Logique » s’ouvre par une « Théorie de l’Être ». Il faut débuter par la chose la plus indéterminée pour, au fur et à mesure, monter à la Chose déterminée. Hegel va alors déployer ce qu’il nomme sa Théorie de l’Être ; c’est-à-dire, qu’il va déployer le contenu et la méthode de cette théorie. Par ce souci de déploiement, Hegel s’efforce de ne plus distinguer la méthode du contenu. Par conséquent, tout processus de pensée se déploie sous trois moments constitutifs : l’entendement, la dialectique et le spéculatif[13]. Toute réalité se laisse penser à partir de la distinction de ces trois termes, lesquels désignent le déploiement de la logique.

    Les trois moments constitutifs du déploiement hégélien

    L’entendement est, selon la démarche hégélienne, un mode de pensée qui fixe des déterminations de choses en s’associant à d’autres choses. Par ce mode de pensée, nous sommes toujours dans une optique d’opposition et de distinction des choses ; ce mode de pensée est guidé par son ou bien/ou bien. Outre le fait que l’entendement soit une pensée fixiste qui oppose les choses les unes aux autres, il est aussi le moment le plus abstrait de la pensée. Cette pensée est, pour le philosophe, une pensée primaire de simple distinction qui, par conséquent, se résout à être faible malgré sa nécessité.

    Quant à la dialectique, Hegel la définit ainsi : « Le moment dialectique est la propre auto-suppression de telles déterminations finies, et leur passage dans leurs opposées »[14]. Autrement dit, tous les phénomènes sont liés à l’auto-suppression de déterminations finies. On notera la subtilité sémantique de Hegel, dans sa remarque, en différenciant le dialectique de la dialectique. Le dialectique est ce moment qui s’effectue à l’intérieur de la choses même qui se déploie. C’est-à-dire que le dialectique est un moment de l’intérieur qui nourrit l’entendement d’un terme pour faire renaître ce qui était son opposition. En ce sens, la dialectique « est ce dépassement immanent dans lequel la nature unilatérale et bornée des déterminations d’entendement s’expose comme ce qu’elle est, à savoir comme leur négation »[15]. En tenant compte du (le) dialectique, l’être se met en évidence comme une « connexion et nécessité immanente »[16]. Ainsi, le dialectique est ce passage qui fait se mouvoir une déterminité à une autre, alors que la dialectique est ce dépassement immanent qui se réalise après le déploiement du moment unitaire du réel. La dialectique hégélienne, au sens large, n’est donc pas une pensée d’opposition ni de catégorisation et encore moins de distinction. Au contraire, elle en nie précisément la fixité.

    Enfin, en ce qui concerne le spéculatif, Hegel le conçoit comme un « positivement-rationnel ». En fait, il s’agit de la différence du « négativement-rationnel » – qui n’est autre que la dialectique – en ce sens, encore une fois, que le négativement-rationnel nie tout positionnement fixe. D’autre part, le moment spéculatif rationnel aboutit à la pensée effective, non contingente, donc nécessaire. Nécessaire car Hegel rappelle dans son introduction sa célèbre formule tautologique élaborée dans sa préface des Principes de la philosophie du droit de 1821 : « Ce qui est rationnel est effectif et ce qui est effectif est rationnel »[17]. Mais surtout, le moment spéculatif est le moment de la Totalité, du Tout. Et pour Hegel, « le vrai est le Tout »[18].

    La dialectique hégélienne ou la négation de la négation

    Pour comprendre au mieux cette notion de la dialectique hégélienne, il est nécessaire de convoquer la notion importante d’identité. Le principe d’identité peut se lire schématiquement comme ceci : I = I. Le travail de la dialectique est de saisir le travail de la négation de l’identité, lequel met en mouvement l’identité. Schématiquement, il est alors possible de compléter la retranscription de la notion d’identité par la formule suivante :

    I = I (I +­­­­­¬I)

    Le noyau (I+¬I) comprend à lui-même un élément négatif de lui-même – restant toutefois lui-même. La dialectique est la tentative de maintenir l’élément de la médiation, qui ne supprime pas l’immédiat sachant qu’il subsiste toujours une immédiateté médiatisée et jamais d’immédiateté pure. En vérité, il s’agit ici de ce que Hegel nomme l’Aufhebung qui se caractérise par son activité de suppression et de conservation. En d’autres termes, la dialectique tente de résoudre la contradiction en sa résolution qui s’opère par la négation de la négation.

    Autrement dit, on peut retraduire cette auto-négation du travail de la dialectique hégélienne par un renouvellement permanent du même. En ce sens, Hegel semble incarner une synthèse entre ce qui a priori n’a jamais pu être envisageable ; à savoir la synthèse entre Parménide et Héraclite. Ici, Hegel est dans une réconciliation profonde qui réunit « l’être de l’école d’Elée, au devenir d’Héraclite »[19]. Ce qui se manifeste donc comme un paradoxe apparent dans la démarche dialectique hégélienne est en réalité une véritable réconciliation des philosophies[20].

    Conclusion

    Il y a donc bel et bien quelque chose comme un renouvellement permanent du même chez Hegel. Ce devenir immuable, difficile à concevoir, est précisément le résultat de l’exercice dialectique qui se trouve produit ce par quoi même il est mû au sein de l’effort de la saisie dialectique : un terme en devenir qui, pour le dire trivialement, demeure et change dans un même temps. Métaphoriquement, l’union de Parménide (immuable) et de Héraclite (devenir) est présente à nouveau : ce qui n’a jamais pu être envisagé comme réconciliable trouve pourtant son lieu de séjour dans ce geste si singulier de Hegel. De façon plus concrète, c’est ce qui définit la vie de l’individu à la manière d’un flux continuel et changeant d’une cascade demeurant simultanément identique et semblable : vieillissant sans même s’en rendre compte, l’individu n’en demeure pas moins le même. Et pourtant il n’est plus le même en restant le même.

    Cette réconciliation instaurée par Hegel présente un bel effet miroir faisant écho à l’héritage de ses successeurs. On peut aisément dire, par exemple, que sans l’effort dialectique de Hegel, Marx ou Adorno n’auraient probablement jamais été ce qu’ils sont devenus philosophiquement parlant. La reconnaissance – malgré la sévérité des propos retenus contre Hegel de la part de ces derniers – est malgré tout entière. Comme Platon, Descartes et Kant, Hegel a été de ceux qui a été le plus commenté et le plus critiqué par tous. Les générations suivantes n’ont cessé de critiquer son travail philosophique avec cet acharnement de bien vouloir trouver la moindre faille remettant en cause la totalité du système ainsi conçu. Le geste pointé – cette permanence du mû – est, en ce sens, le geste constituant-instituant de sa pensée comme une, moniste. Véritable concaténation philosophique, le système hégélien est encore soigneusement étudié, commenté et critiqué aujourd’hui. Même si sa pensée reste difficile, il est nécessaire de devoir la confronter car elle n’en demeure pas moins actuelle – tant elle rajeunit étrangement les années qui passent à mesure que le monde évolue. Sa force se traduit par le mot d’Adorno : « Esprit sublimé, sa personne retentit d’extériorité, charnelle comme seule peut l’être la grande musique : la philosophie de Hegel est résonance »[21].

    • [1] G. W. F. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé (1817, 1827, 1830), Paris : Vrin, 2012. Cf. G. W. F. Hegel, Enzyklopädie der philosophischen Wissenschaften im Grundriss (1830), F. Nicolin et O. Pöggeler (éd.), Hamburg, F. Meiner Verlag, 1959, 1969, 1991 (dorénavant cité NP). Cependant, pour des raisons pratiques, je m’en tiens uniquement à « La Science de la Logique ».
    • [2] Ibid., §18, p. 105. NP., p. 51.
    • [3] Ibid., §83, p. 169. NP., p. 104.
    • [4] E. Kant, Critique de la raison pure (1781, 1787), Paris : PUF, 2008, « Préface de la seconde édition (1787) », p. 15.
    • [5] G. W. F. Hegel, Encyclopédie…, op. cit., §25, p. 115, NP., p. 58.
    • [6] Ibid., §65, p. 154, NP., p. 91.
    • [7] Cf. S. Kierkegaard, Ou bien…ou bien… (1843), Paris : Tel, 1943.
    • [8] G. W. F. Hegel, Encyclopédie…, op. cit., §19, p. 109, NP., p. 54.
    • [9] A ce sujet, on consultera les §47 (âme), §48 (monde) et §49 (Dieu) dans le « Concept préliminaire » de l’Encyclopédie.
    • [10] Ibid., §51, p. 139, NP., p. 79.
    • [11] E. Kant, Critique de la raison pure, op. cit., Livre I : « Analytique des concepts », Chapitre premier, Troisième section, §10 : « Des concepts purs de l’entendement ou des catégories », p. 92.
    • [12] P. Grosos, « Hegel : Science de la logique, l’être, section 1, chap. 1. Présentation et traduction » in : J. Laurent, C. Romano (dir.), Le Néant. Contribution à l’histoire du non-être dans la philosophie occidentale, Paris : PUF, Epiméthée, 2006, p. 434.
    • [13] A ce sujet, on consultera les §80 (entendement), §81 (dialectique et §82 (spéculatif) dans le « Concept préliminaire » de l’Encyclopédie.
    • [14] G. W. F. Hegel, Encyclopédie…, op. cit., §81, p. 168, NP., p. 102.
    • [15] Ibid., p. 168, NP., p. 103.
    • [16] Idem.
    • [17] Ibid., §6, p. 91. NP., p. 38.
    • [18] G. W. F. Hegel, Phénoménologie de l’esprit (1807), Paris : Flammarion, 2008, Préface, §20, p. 22.
    • [19] G. W. F. Hegel, Encyclopédie…, op. cit., §12, p. 100, NP., p. 46.
    • [20] A propos de la notion de réconciliation, on consultera les §555 et §561 dans l’Encyclopédie.
    • [21] T. Adorno, Trois études sur Hegel (1963), « Aspects », Paris : Payot, 1979, p. 60